Lutte acharnée d’Emmaüs : comment la boutique en ligne tient-elle tête à Amazon, Shein et Temu ?

Lutte acharnée d’Emmaüs : comment la boutique en ligne tient-elle tête à Amazon, Shein et Temu ?

L’essentiel de cette actualité :

🛍️ Défi d’Emmaüs : Lutte contre géants du e-commerce depuis 2016.
📉 Baisse des ventes : Réduction de 20% en 2024 par rapport à 2023.
🏷️ Concurrence et inflation : Impact de l’inflation et compétition déloyale.
📚 Campagne sociale : « Tous nos livres se valent », sensibilisation à l’achat éthique.
👗 Lutte contre la fast fashion : Proposition de loi contre la consommation excessive de mode rapide.
💡 Espoir de changement : Attente de lois plus strictes contre les pratiques de grandes entreprises.

Une lutte inégale dans le commerce numérique

Lancée en 2016, la boutique en ligne Label Emmaüs, qui se spécialise dans la revente d’articles donnés, tels que vêtements, livres et mobilier, traverse une période difficile. Avec des ventes en baisse de 20% depuis le début de l’année par rapport à 2023, la situation est précaire. Maud Sarda, cofondatrice de Label Emmaüs, témoigne de la difficulté croissante à survivre dans ce milieu compétitif.

Le contexte économique marqué par l’inflation n’arrange rien, mais le problème principal reste la concurrence déloyale des colosses du secteur numérique. Label Emmaüs accuse ces derniers de pratiques commerciales délétères, notamment en ce qui concerne la vente de livres, exacerbées par des publicités agressives, des promesses de livraisons ultra-rapides et des prix anormalement bas.

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La résistance s’organise contre la fast fashion

Pour contre-attaquer, Emmaüs a lancé une campagne sur les réseaux sociaux sous le titre provocateur « Tous nos livres se valent », mettant en parallèle des figures aussi divergentes que l’Abbé Pierre et Jeff Bezos. Ce mouvement cherche à sensibiliser le public sur la valeur éthique et sociale du choix des consommateurs.

Face à l’impact néfaste de la fast fashion, des mesures législatives sont également en cours. Une proposition de loi visant à décourager la consommation excessive de mode rapide par des pénalités financières et une interdiction de la publicité pour ces produits a été adoptée par les députés en mars. Le Sénat doit encore se prononcer à ce sujet. Maud Sarda espère des lois plus strictes pour limiter des pratiques comme celles de Shein, qui lance jusqu’à 8 000 nouveaux produits par jour, et d’Amazon, avec ses offres de livraison gratuite sur les petits achats.

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