L’essentiel de cette actualité :
- 📅 Date d’interview Dimanche 14 avril
- 🏥 Métier ciblé Infirmiers et infirmières
- 📈 Objectif principal Moderniser et reconnaître la profession
- 🔍 Élargissement des compétences Suivi de pathologies chroniques
- 💊 Droit à la prescription Possible avec aval médical
- 🚫 Non-substitution Pas pour remplacer les médecins
- 📣 Réaction des syndicats Approbation sur les réseaux sociaux
- 💰 Revalorisation salariale Nécessaire, compte tenu de la charge de travail
- 🔗 Coordination des soins Renforcement de l’autonomie des infirmiers
- 📅 Date de grève 19 mars, pour reconnaissance professionnelle
Le ministre délégué à la santé a fait diverses révélations ce dimanche 14 avril dans une interview accordée à la Tribune. Il veut redonner une reconnaissance au métier d’infirmier. Cette profession est en effet mal reconnue.
Par ces annonces, il veut moderniser le métier et élargir le champ des compétences de tous les infirmiers, infirmières exerçant sur notre territoire. Le domaine de la santé en France se porte mal. Se faire soigner est devenu au fil des années un vrai parcours du combattant.
Un droit à certaines prescriptions
Les malades sont en contact direct avec les infirmières qu’elles soient à l’hôpital ou libérales. Elles doivent pouvoir suivre les pathologies chroniques de leurs patients atteints notamment de diabète, pouvoir prolonger leurs ordonnances. Tout cela doit se faire bien sûr avec l’aval du médecin chargé du patient. Ces améliorations vont permettre aux infirmières d’avoir plus d’autonomie.
Le ministre délégué à la santé a souligné que cette mesure n’est pas mise en place pour remplacer le manque de médecins. Rappelons qu’en France pour trouver un médecin, c’est très compliqué, voire parfois impossible. Les pharmaciens ont déjà la possibilité de prescrire des antibiotiques pour une angine, une infection urinaire, les opticiens peuvent prolonger votre ordonnance, va-t-on vers une France sans médecins ? Les infirmières ont déjà la possibilité de réaliser des ordonnances, mais cela est réservé aux plus diplômés (TPA). Ce statut de 2018 n’est toujours pas opérationnel.
Des annonces réalisées par la profession
Sur les réseaux sociaux, certains syndicats ont approuvé les annonces du ministre délégué à la santé. Il faut noter tout de même que le métier d’infirmier réclame des conditions de travail meilleures ; une augmentation de salaire. Ceux proposés actuellement sont loin de correspondre à la charge de travail effectué des infirmiers et infirmières. Le ministre avec ses différentes annonces aimerait faire plus confiance aux soignants en leur donnant la possibilité de mieux coordonner les soins.
C’est pour lui une priorité. Le 19 mars dernier, les infirmiers se sont mis en grève. Ils réclamaient une meilleure reconnaissance de la profession. Ils veulent partir à la retraite entre 60 et 62 ans. Les tarifs des actes stagnent depuis 2019. La revalorisation des salaires est donc une nécessité.
