Cette épidémie est aujourd’hui active à Mayotte. La dernière épidémie qui a frappé l’Europe, la France remonte à la seconde moitié du XIXe siècle. Elle continue de sévir dans les régions les plus pauvres du monde.
Le choléra, une maladie ancienne toujours active
Dans le monde en 2022, 472 697 cas ont été identifiés par l’OMS et 2349 décès. Lorsque l’on attrape le choléra, on meurt de déshydratation, car cette maladie provoque d’importantes diarrhées qui dans les cas les plus sévères conduisent à la mort du patient. L’enfant qui est décédé vivait dans la ville de Koungou, dans un quartier particulièrement pauvre. C’est la deuxième plus grande ville de l’île.
Plusieurs cas de choléra ont été identifiés ces dernières semaines dans le quartier où résidait l’enfant, des propos signifiés par l’agence régionale de santé. Dans ce type de bidonville, l’hygiène est malheureusement défaillante, ce qui aggrave la prolifération des bactéries, des virus. Le choléra est un fléau en forte augmentation dans le monde. Il affecte essentiellement les zones de guerres, les pays pauvres.
Une explosion des cas dans le monde
En France, le choléra reste une maladie très rare. On compte deux cas depuis le début des années 2000 et ce sont des personnes de retour de pays infectés. Il faut remonter à 1986 pour trouver une trace importante de la maladie, essentiellement des personnes qui revenaient d’Afrique du Nord, une trentaine de cas et un décès. Le choléra est provoqué par l’ingestion d’eau, d’aliments contaminée par une bactérie, le bacille vibrio cholerae.
La plupart des personnes infectées n’ont aucun symptôme. Lorsque la maladie se déclare, elle peut-être redoutable voire mortelle dans 10 à 20% des cas. En l’absence de traitement, le choléra est l’une des maladies le plus rapidement fatales. Le décès peut survenir en deux ou trois jours. Perfusion, réhydratation, antibiotiques peuvent éviter le décès du patient. Le choléra reste une pathologie associée à la pauvreté.
