Le dépistage de cette pathologie est essentiel pour limiter la mortalité. Santé Publique France incite toutes les femmes à partir de 50 ans à effectuer une mammographie, un examen clinique. Pour la période 2022/2023, seulement 46,6% de femmes se sont faîtes dépistées.
En quoi consiste le dépistage ?
Les femmes de 50 à 74 ans sont invitées à bénéficier tous les deux ans d’un dépistage qui comprend une mammographie et un examen clinique des seins, plus de 10 millions de femmes sont concernées. Le tout est pris en charge par la Sécurité sociale, vous n’aurez à avancer aucun frais. C’est en Bourgogne Franche-Comté, en Bretagne, en Normandie que le taux de participation au dépistage est le plus important, le plus bas est en Guyane, en Corse, en région Paca.
Les Hauts de France se distinguent par une légère augmentation de la participation. Les mammographies sont réalisées dans des cabinets publics ou privés. Les femmes boudent le dépistage, 2 620 500 femmes ont réalisé un dépistage en 2023, c’est trop peu.
6 cancers sur 10 sont diagnostiqués précoces
L’intérêt de l’examen clinique et de la mammographie est de dépister le cancer du sein à un stade ou il peut être guéri. Le cancer du sein détecté tôt guéri dans 9 cas sur 10. C’est le cancer le plus fréquent chez les femmes, il représente 33% des cancers de la femme. Plus de 80% des cancers du sein se déclarent après 50 ans. Le cancer du sein est une pathologie multifonctionnelle.
Certains facteurs peuvent favoriser son développement : ménopause tardive, absence d’allaitement, règles précoces, traitements hormonaux, antécédents familiaux, prédisposition génétique. L’alcool, l’obésité, le tabac, une alimentation déséquilibrée augmentent les risques du cancer du sein. Le manque d’exercice physique est aussi en cause. Tous ces facteurs à risques sont évitables grâce à un changement d’habitude de vie. Mesdames, faites-vous dépister à partir de 50 ans même si la mammographie reste un examen peu agréable.
