Alors que la rentrée scolaire se profile dans quelques jours pour des millions d’enfants en France. Après avoir préparé avec leurs parents cette rentrée, d’autres n’ont pas eu la même opportunité. Plus de 2000 enfants seraient contraints de vivre dans la rue, comme le révèle le nouveau baromètre publié ce jeudi. Le chiffre est d’ailleurs en nette augmentation depuis quelques années. Faute de logements, de places d’hébergement d’urgence, tous ces enfants vivent dans des conditions épouvantables, c’est inadmissible.
Une situation qui empire
L’inflation, les prix qui grimpent, de plus en plus de familles sont aujourd’hui dans la tourmente. Elles n’arrivent plus à faire face aux dépenses du quotidien. Parfois certaines se retrouvent dans des situations dramatiques, obligées de vivre dans la rue. Il est essentiel de prendre en compte cette situation, plus de 2000 enfants vivent dans la rue en 2024 dont plus de 467 âgés de moins de 3 ans. Selon les associations, la cause est directement liée à la crise du logement, la loi anti-squat, la baisse des APL. Le gouvernement avait pourtant pris un engagement en 2022 « celui de faire en sorte qu’il n’y est plus aucun enfant à la rue ».
Certaines régions plus touchées
On note que la Provence Alpes Côte D’Azur recense plus de 81 familles sans abri. Selon le baromètre de l’UNICEF, plus de 2043 enfants dorment aujourd’hui dans la rue. Nombreuses sont les familles à ne plus appeler le 115, car le numéro est saturé. Alors que la rentrée approche, des enfants sont contraints de vivre dans la rue alors que l’on a dépensé une fortune pour l’organisation des Jeux olympiques. C’est une vraie tragédie, car cette situation engendre de gros dégâts sur la santé mentale des enfants, leur éducation. Cette situation est une violation des droits des enfants. Le nombre de 2000 serait d’ailleurs sous-évalué, car nombreuses sont les familles qui ne demandent pas d’aide. Cet été à Lyon, plusieurs femmes se sont retrouvées dans la rue avec leurs enfants; alors que la France n’a toujours pas de Premier ministre, que va-t-on faire pour tous ces enfants en danger ?
