Intervention musclée à Sciences-po : la police a évacué les militants pro-palestiniens

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Déroulement de l’évacuation

Vers 11h30, après un face-à-face tendu, la police a pénétré dans le hall où les étudiants étaient assis, scandant « Israël assassin, Sciences-po complice ». L’évacuation s’est effectuée étudiant par étudiant, dans un calme relatif malgré la tension palpable. Vers midi, les premiers manifestants étaient escortés hors du bâtiment, signant de l’index et du majeur levés en V pour la victoire.

Réactions et déclarations

Environ cinquante personnes se trouvaient encore à l’intérieur lors de l’intervention. À l’extérieur, des dizaines d’autres se sont rassemblées en soutien. La fermeture des principaux locaux de l’école avait été annoncée la veille, suite à l’occupation qui avait commencé jeudi soir avec 70 à 80 participants. Matignon a réagi en affirmant que la « fermeté est et restera totale », et que des forces resteraient mobilisées près de l’établissement pour prévenir toute nouvelle occupation.

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Échec des négociations

Avant l’intervention, des négociations entre les étudiants mobilisés et l’administration de Sciences-po avaient échoué. Le « comité Palestine de Sciences-po » avait refusé un compromis proposé par l’administration, qui consistait à libérer les salles en échange de l’accès à la cafétéria pour se mobiliser. Cette offre a été rejetée par le collectif, qui a rapidement informé via Instagram de l’imminence de l’intervention policière.

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Cette évacuation soulève des questions importantes sur le rôle des institutions académiques dans les débats politiques et sociaux. L’administration de Sciences-po semble plus préoccupée par la tenue des examens que par les revendications étudiantes, selon les propos des manifestants. Cet événement met en lumière la tension entre les obligations académiques et le droit à la protestation étudiante.

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L’évacuation des militants pro-palestiniens à Sciences-po Paris illustre la complexité des interactions entre étudiants, administration et forces de l’ordre dans un contexte de tensions politiques et sociales. Alors que les étudiants continuent de revendiquer leur espace pour s’exprimer, les institutions et le gouvernement restent fermes sur le maintien de l’ordre. Ce conflit souligne le défi permanent d’équilibrer liberté d’expression et responsabilités institutionnelles dans le milieu académique.

La situation à Sciences-po reste à surveiller, alors que la communauté étudiante et l’administration cherchent des solutions durables à un conflit qui est loin d’être résolu.

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