La guerre en Ukraine n’a rien arrangé, elle a fait exploser les coûts de productivité, +30% pour les emballages, 120% pour les bouteilles, 40% pour l’énergie. La sécheresse a également fait baisser la production de plus de 40%.
Le réchauffement climatique s’est installé
La crise du vin s’est amplifiée au fil des années. L’arrachage d’une partie des vignes est un geste réfléchi, mais les vignerons n’arrivent plus à faire face à la situation. Les tendances, les modes évoluent. On a assisté à un engouement pour les vins rosés chez les jeunes, ce qui a entraîné à l’arrachage de vignes afin de planter des cépages plus adaptés comme le Grenache dans le Languedoc.
La consommation de vin est en nette baisse et de nombreux vignerons sont dans l’obligation de sacrifier des parcelles de vigne, car ils sont en position de fragilité. Certaines régions perdent de nombreux hectares, c’est le cas du Bordelais. En Gironde, c’est plus de 10 000 hectares qui ont été sacrifiés. Le vignoble français est en crise. La consommation de vin a fortement chuté.
Le vin n’est plus au rendez-vous
Les volumes produits sont importants, mais la demande ne suit plus. Pour éviter une surproduction, les vignerons sont obligés d’arracher des plants. Il faut adapter l’offre à la demande. Les appellations les moins prestigieuses sont les plus concernées, elles souffrent de l’effondrement des prix et d’une surproduction.
Les grands crus échappent à cette crise du vin. Les viticulteurs arrachent leurs vignes et font le choix de convertir les parcelles pour d’autres cultures ou de les laisser en jachère plusieurs années. Pour eux, c’est un vrai crève-cœur, mais ils n’ont pas le choix, car la sécheresse, le Mildiou, les ventes en baisse, la hausse des coûts de production ont mis à mal leur travail.