Plus de 50% des femmes touchées ont une infertilité primaire, 25% une infertilité secondaire. Certains signes cliniques peuvent se manifester et ainsi faciliter le diagnostic.
Sommaire :
Les symptômes qui renseignent sur cette pathologie
Les règles sont absentes, voire peu fréquentes. Les saignements durant les règles sont très importants. Certains troubles peuvent apparaître, acné, perte de cheveux, prise de poids, augmentation du taux de sucre dans le sang. Le facteur génétique est un signe qui est pris en compte aujourd’hui.
Le syndrome polykystique ne peut pas s’expliquer par une seule cause, mais par une succession de causes. Comme c’est une maladie endocrinienne, elle peut entraîner des complications cardiaques, reproductives, une apnée du sommeil, une dépression, une hypertension, un diabète de type 2.
Le diagnostic du SOPK est compliqué
Il est assez difficile, mais certains examens renseignent sur cette pathologie féminine. Des examens cliniques, une échographie, un dosage hormonal sont réalisés chez les femmes souffrant de cette pathologie. Il n’existe pas de traitements pour guérir des ovaires polykystiques. Chez les femmes en situation d’obésité, de surpoids, un régime est conseillé afin d’éviter les complications. Le syndrome SOPK reste la première cause d’infertilité chez les femmes. Même si son origine reste encore floue, elle est le plus souvent multifactorielle et donc génétique et environnementale.
Certains traitements peuvent atténuer les symptômes comme la pilule contraceptive. La fécondation in vitro peut être utilisée, mais elle comporte certains risques. Ce syndrome peut apparaître en même temps que les premières règles. Même si ce syndrome dure toute la vie, il existe de multiples possibilités qui aident à réduire les symptômes, changement de vie, traitements médicaux. Des recherches sont en cours afin d’améliorer la prise en charge de cette pathologie qui gâche la vie des femmes qui en souffrent.