En Amérique du Nord ainsi que dans certains pays industrialisés, on ajoute de la vitamine D au lait en petites quantités dans le but de prévenir le rachitisme. Sous l’effet des rayons ultraviolets, notre corps produit de la vitamine D3.
La vitamine D est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme
Elle permet d’assurer la minéralisation des os, des dents, une bonne contraction des muscles, une excellente transmission nerveuse, une coagulation sanguine optimale. Deux voies permettent de couvrir les besoins en vitamine D, l’exposition au soleil, la consommation d’aliments riches en vitamine D comme le poisson gras, les cèpes, les morilles, les produits laitiers, le jaune d’œuf, le chocolat noir, les céréales du petit déjeuner, les abats tel le foie, la viande. Il est important d’équilibrer son alimentation tout au long de l’année, de consommer deux portions de poissons par semaine. Pour les enfants de moins de 10 ans, les produits laitiers couvrent plus de 63% des besoins en vitamine D.
Quels sont les risques en cas de carence de vitamine D ?
Troubles musculaires, osseux sont les risques les plus observés en cas de carence en vitamine D. Ils sont d’autant plus élevés lorsque la pratique d’une activité physique est délaissée. Une carence en vitamine D peut aussi entraîner une anémie. La capacité de l’organisme à synthétiser la vitamine D diminue avec l’âge. Les personnes âgées restent une population vulnérable tout comme les nouveau-nés, les femmes enceintes et ménopausées. Il est possible d’assurer un statut satisfaisant avec une bonne exposition au soleil, une alimentation équilibrée, une activité physique régulière. On peut aussi avoir recours à une supplémentation de vitamine D sous forme d’ampoule. Cela doit se faire sous prescription médicale. Une carence en vitamine D peut aussi être associée à un risque accru de dépression, d’anxiété, de troubles de l’humeur.
